Le Pingshu (评书), l’art de conter à la chinoise, représente un précieux héritage immatériel chinois, avec une histoire datant de plus de 2000 ans. Le Pingshu représente un précieux héritage immatériel chinois, avec une histoire datant de plus de 2000 ans. Le Pingshu est considéré l’un des métiers les plus difficiles dans les arts vivants, car le Pingshu est un art où une seule personne incarne plusieurs rôles tout au long de la performance. Contrairement à l’opéra, au théâtre, au cinéma et à la télévision, où les artistes interprètent généralement un seul rôle ou plusieurs rôles en équipe, il repose entièrement sur la capacité de l’artiste à donner vie à une multitude de personnages.
Origines de Pingshu - Version légendaire
Dans un royaume ancien de la Chine, le roi Zhouzhuang a régné avec sagesse et harmonie, jusqu’à ce qu’une trahison ébranle sa paix. Son fils, autrefois joyau du royaume, a conspiré pour prendre le trône, brisant le cœur du roi. Plutôt que la colère, Zhouzhuang a choisi de protéger les valeurs de son royaume. Il a confié à ses conseillers trois objets symboliques de scène : une épée qui s’est métamorphosée en éventail, un sceau devenu un bloc de bois, et un édit transformé en mouchoir. Ces messagers ont propagé la sagesse à travers le royaume, appuyés par les artistes de Pingshu, maîtres de l’éloquence et de la réflexion.
Aujourd’hui, leur héritage perdure dans la transmission des sagesses éternelles et des leçons immortelles. Les artistes créent souvent des merveilles derrière une table avec peu d’accessoires.
Version archéologique
Dans la ville de Chengdu, en Chine, des archéologues découvrent en 1957 une tombe du Donghan vieille de plus de 2000 ans. Parmi ses artefacts, deux statues se démarquent. L’une représente un artiste de Pingshu, vibrant de vie avec son tambour et son bandeau, captivant son auditoire avec ses récits mélodieux. Cette découverte extraordinaire illumine l’histoire ancienne de cette pratique artistique.